[LIVE REPORT] Deuxième show hors norme pour le « Celebration Tour » de Madonna à l’Accor Arena

C’est une douzième tournée particulièrement attendue. Prévu à l’origine pour juillet dernier, le « Celebration Tour »avait été reporté en raison de graves problèmes de santé. Mais force est de constater que La Madone est bel est bien de retour. Sa tournée va passer dans 15 pays différents pour une durée de 7 mois. De quoi replonger dans une carrière phénoménale. Pour ses 4 concerts parisiens, Madonna investit l’Accor Arena de Bercy. RFM était présent le second soir et vous raconte !

Après près de d’une heure trente d’attente, la star fait son apparition devant une salle pleine à craquer. Vêtue d’un kimono noir et d’une couronne, elle entame le titre « Nothing Really Matters » avant d’enchainer avec « Everyboby ». « Into the Groove », « Holiday », « Vogue » ou « Like a Prayer », tous ses tubes intemporels sont revisités merveilleusement bien. On regrette ne pas entendre « Music » ou « Like a Virgin » mais il faut bien faire de choix comme le précise si bien l’icone de la pop : «  »Ce sont juste des pages de mon livre. Il y a trop de pages, je ne peux pas tout vous raconter ». Entre certains titres, Madonna s’adresse au public français en se remémorant les anecdotes et les souvenirs qui ont ponctué son incroyable carrière. Elle fait preuve d’une générosité sans faille et se veut complice avec ses fans.

Ring de boxe, scène de défilé de mode ou club new-yorkais. Tout est imaginé pour nous faire replonger dans des les différentes atmosphères qui ont jalonné la carrière de cette immense star. Entourée d’une multitude de danseurs, les tableaux sont tous chorégraphiés et la mise en scène est millimétrée. Chaque transition est étudiée. On a parfois l’impression de participer à un clip géant. Les changements de costumes sont nombreux et viennent eux aussi mettre en avant plus de quatre décennies. Nuisette satinée, chapeau de cowboy ou combinaison futuriste. C’est aussi un véritable défilé de mode auquel on assiste. Comme pour le tableau déployé sur le hit « Vogue » où la chanteuse fait à nouveau appel au créateur Jean-Paul Gaultier pour revisiter le soutien-gorge iconique qu’elle portait en 1990.

Madonna multiplie aussi les hommages. Sur le titre « Live to Tell », des photographies géantes inondent l’Accor Arena en noir et blanc. Freddie Mercury ou le peintre Keith Haring. Madonna rend hommage à ses amis emportés par le sida. Un interlude vient aussi rendre un hommage à Michael Jackson sur un mashup de « Billie Jean » et « Like a Virgin ». En guise d’invités ce sont ses enfants qu’elle met à l’honneur. Estère s’essaie impeccablement au voguing, Mercy entame au piano les premières notes de « Bad Girl ». David accompagne sa mère à la guitare pendant « Monther and Father » et Stella fait une apparition lors de la performance sur « Don’t tell me ». Une célébration plus qu’hors norme pour une icone de la pop culture détentrice du record d’albums vendus dans le monde…